Perle 2000 : racines et poils absorbants

(retour à l'accueil)

L'intitulé de la question 1.1 était le suivant :

A partir de l'étude des documents 1a à 1f , ainsi que de vos connaissances vous présenterez les caractéristiques morphologiques et anatomiques d'une plante chlorophyllienne, lui asurant : d'une part l'absorption de l'eau et des ions minéraux, et d'autre part la circulation de l'eau et des ions minéraux.

Les documents 1a était le suivant :

Document la. Appareil radiculaire d'un plant d'Avoine ; un jeune plant d'Avoine de 4 mois porte environ 640 km de racines soit 28000 m2 de contact entre les racines et le sol. Si l'on tient compte des poils absorbants la longueur est portée à 11270 km, soit 78000 m2 de contacts.

Supposons que racines et poils absorbants soient des cylindres de longueur L et de rayon R. La surface d'un cylindre vaut S = L*2*pi*R, donc si l'on connaît la surface et la longueur, on peut calculer le rayon moyen de ces racines et poils absorbants : R = S/(L*2*pi).

Avec la première phrase, le plant d'avoine de 4 mois porte 640000 m de racines pour 28000 m2 de contact, le calcul de R aboutit à 6,97 mm. C'est monstrueux ! On n'a jamais vu de jeune plant d'avoine avoir des racines d'un diamètre moyen de près d'un centimètre et demi !

Avec la deuxième phrase, on aboutit à un rayon moyen des racines et poils absorbants de 1,1 mm. Là encore, c'est monstrueux : normalement, les poils absorbants sont à peine visibles à l'oeil nu.

Apparemment, cela n'a pas gêné grand monde : l'important était de dire que la surface de contact entre la plante et le sol est très grande, grâce à la grande ramification des racines, et que cela permet une absorption facile de l'eau et des ions minéraux. Les valeurs numériques n'avaient aucune importance !